Song 2
Hop Hop Hop
Monter les marches deux à deux
pour se réchauffer mais ne pas être essoufflé en arrivant
Taper à la porte parce ce qu’on
sait que la sonnette ne marche pas
Être invité à entrer, observer
qu’elle ne porte pas grand-chose sous une petite robe courte,
pieds nus, jambes nues et en haut des jambes on ne sait pas…
L’embrasser légèrement, échanger des taquineries, se voir offrir une pistache au chocolat
Mieux encore que dans la chambre
je t'aime dans la cuisine
S’approcher d’elle au milieu
d’une phrase, effleurer gentiment sa bouche, la butiner doucement, passer mes
mains autour de ses hanches, l’attirer, prendre possession de ses lèvres,
attiser le baiser
Est-ce pour ta tarte ou ta pomme
que je me lèche les babines ?
Faire glisser les mains sur ses
fesses par-dessus le tissu, recevoir l’invite à la langue, fureter une
main sous la robe, rencontrer une lingerie dont la présence est presque incongrue
Allez roule-moi, roule-moi la pâte, ça me plaît, ça m'émeut
Glisser la main entre ses
cuisses, effleurer d’un doigt le clitoris, dégager mon sexe de sa braguette à
boutons, guider sa main vers la chair gonflée, la sentir me branler pendant que
mon doigt roule sur son bouton, dévorer à présent sa bouche
Oh! c'est pas de la tarte, la pâtisserie! Non, c'est pas du tout cuit
Se retrouver corps emboîtés contre le plan de travail puis dessus, entendre comme au loin le fracas du pot à ustensiles qui se renverse, sa main qui me guide en elle, les miennes qui relèvent ses jambes, son dos qui s'appuie contre les plaques électriques
Rien n’est plus beau que les
seins d’une femme quand on la pine
Se demander dans un flash si un thermostat n’a pas été enclenché, ne pas les voir dans le désordre de ses cheveux et puis merde, reins qui
pistonnent mon sexe en elle, chocs contre le mur mitoyen et les voisins Chinois qui doivent se demander ce qui se passe
Rien n’est plus beau que l’émoi d’une femme quand on la lime
Oh le plaisir de voir ma queue
glisser en elle, luisante et régulière, droite et besogneuse, ses petits cris,
ses cuisses relevées haut, les ondes de chaleur dans tout le corps, le pantalon
tombé sur les jambes, les cris doux encore, mes halètements, mes hahanements,
la poêle qui tombe avec un grand bruit dans l’évier et puis le plaisir
qui vient en elle, et puis ses soupirs, et
puis les mouvements de reins plus lents, plus longs, plus doux…
A te voir ainsi je retrouve mon
âme enfantine
Et puis le silence, et puis la douceur, et puis l'apaisement...
Rien n'est plus beau que les yeux d'une femme dans la cuisine.