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Mes mots random...
30 mars 2007

Rage (2)

J'ouvris ma braguette d'un seul geste, extrayant ce sexe resté inerte pendant tout le trajet jusqu'à chez elle et qui bandait maintenant, et de quelle façon !

Surprise un court instant, elle ouvrit la bouche et referma ses lèvres autour du gland. Elle me pris ainsi une minute, peut-être deux. Mais rapidement je la repoussai sur le lit, ses cheveux comme une aile de corbeau fouettant la couette blanche monogrammée. D'une main je maintint son cou immobile, de l'autre je fouaillai les plis de sa robe pour dégager son cul, pour le mettre à nu le plus vite possible.

Posant mes mains largement sur ses épaules j'entrai en elle comme on défonce une porte, droit, raide, brutal, intrusif. Elle cria, tête relevée en arrière, et avant même qu'elle ait le temps de reprendre son souffle je m'étais retiré, laissant ses muscles vaginaux se refermer sur le vide. Puis je la pénétrai de nouveau, mains toujours plus rudes sur sa nuque. Mes mains broyaient ses vertèbres, ma queue violait ses entrailles, l'air tremblait du bruit de nos chairs claquant l'une contre l'autre.

Je lui donnai des coups de reins comme des coups de poings, jusqu'à ce doigt, le plus gros, que je fourrai sans ménagement ni préparation entre ses fesses, crochet avide par lequel je la saisissais, je la crochetais, je la tenais.

Il ne fallut que quelques instants pour que sa main vienne voler en arrière et qu'elle vienne planter elle-même une autre phalange à coté de la mienne, formant de son propre corps un anneau autour de nos doigts joints. J'y plantai à mon tour le pouce de mon autre main, étirant l'épicentre de son cul tandis que sa voix s'éraillait dans les aïgus.

Quand sa voix ne put plus monter davantage, quand les reins me brûlèrent en saturation d'acide lactique, elle se retourna, emboucha mon sexe et me suça encore. Mon sperme se répandit en flot dans sa gorge, et par mon canal séminal s'échappèrent d'un coup cette colère rentrée, ce ressentiment sourd, cette culpabilité âcre, ces scories grasses que charriait mon âme depuis deux jours et qui avaient finalement trouvé le moyen miraculeux de se fusionner en un acte d'amour, de se fondre et de se transmuter.

Tout cela dans le même geste, dans le même cri, dans la même réconciliation vibrante, violente et paradoxale...

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