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Mes mots random...
14 juin 2006

Canicule [n. f., du latin canicula, « petite chienne »]

Elle était brûlante. Elle était rousse. Elle était dévorante. Il ne m’en n’avait pas fallu davantage pour la surnommer Canicule... Ce jour-là, Canicule m’a donné rendez-vous au niveau de cette station de métro non loin de la place de l’Etoile. Je l’aperçois, elle est toute de noir vêtue. Elle se glisse sur le siège, me fait la bise et comme à chaque fois que nous nous retrouvons après un certain laps de temps, nous échangeons quelques banalités de copains sur le plaisir de nous revoir. Je fais redémarrer la voiture et au bout de quelques minutes j'effleure de ma main l'intérieur de ses cuisses. Elle semble un peu gênée. Etonnant… Alors je tends ma main et la remonte depuis son genou. Sa jupe en voile est légère et ne se fait pas prier. Je la laisse ainsi découverte quelques secondes, puis je vais m’assurer qu’elle avait dit vrai : elle est rasée, effectivement, et rien ne s’interpose entre ma main et sa chair. Nous roulons toujours sur les boulevards et nous ne disons plus rien. Je la caresse maintenant de façon plus appuyée. Elle ne s’y abandonne pas totalement car elle s’inquiète : la voiture est basse et la vision d’un enfant à un carrefour la fait sursauter et se couvrir à nouveau. Nous faisons en revanche la joie d'un chauffeur de camion qui vient d’avoir une vision plongeante de ma main dans Canicule. Il commence à klaxonner comme un fou, en plein Paris. J'accélère... Je conduis d’une main, l’autre faisant des allers et retour entre le levier de vitesse et l’humidité de Canicule. De temps en temps, je porte la main à mon visage. Elle porte son odeur intime. Je la respire, gourmand. Nous arrivons enfin. Nous ne nous sommes pas pressés, nous montons l’escalier en échangeant des taquineries de collégiens, je la chatouille et elle s’esquive en riant. Nous entrons dans la chambre numéro 3, celle qui est drapée de velours rouge, avec le grand miroir. A peine la porte refermée, je suis assailli de la sensualité de Canicule. Elle occupe la pièce, elle m’étourdit. Canicule est maintenant plus brusque, elle est dans son élément. Elle m'embrasse voracement. Nous sommes debout, nos corps sont collés, nos bouches s’engloutissent mutuellement. J’ai remonté la jupe de Canicule sur ses fesses, que je fouille sans ménagement. Je l’attire, pressant son sexe dont je devine l’état contre ma cuisse... Elle se dégage. Elle me pousse dans le canapé rouge.

D’où je suis je la regarde, elle se déshabille sans faire de manières, elle me dit qu’elle voudrait garder son porte-jarretelles et ses bottes noires. Je ne me fais pas prier.

(à suivre)

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Commentaires
M
Des points communs, à n'en pas douter...
M
@ Marie-Chantal : Quelques points communs, peut-être ? Si vous l'aimez, vous la croiserez assez souvent dans ces pages... elle et d'autres, disons des cousines.
M
Elle me plait bien cette Canicule...
Mes mots random...
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