8 février 2009
Chute, tais-toi.
Deux jours passés allongés sous des piles de vêtements et de couvertures.
Peau presque en ébullition, couverte d'une pellicule de sueur.
Os glacés au plus profond.
Les dominos continuent leur chute dans ma tête.
Semaine après semaine.
Les derniers à tomber ont enfoncé la dernière cloison.
Le mur porteur de ce que je suis.
Le vide dans mon ventre s'agrandit, entraînant tout dans sa folle gravité.
Je suis une enveloppe de chair, un squelette qui tient debout par le plus grand des hasards.
Je suis un vaisseau en mouvement sur son erre, un automate qui sourit.
Au fond de mon corps, je sombre. Irrémédiablement.
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