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Mes mots random...
18 juin 2006

Titiller [v. tr., du latin titillare – chatouiller légèrement]

Donc, Canicule me suce. Je plonge ma main dans son épaisse chevelure et tire sa tête en arrière. Elle reprend son souffle, le goût de mon sexe sur ses lèvres. J’écarte un peu plus mes jambes et l’invite à y replonger. Sa bouche s’affole un peu, ne sait pas où porter le premier coup. Elle secoue sa tête, elle s’agace. Alors je la retiens de nouveau. Elle grogne et me regarde, frustrée. Elle essaie de happer mes testicules, elle veut mordre. Alors je prends mon sexe et lui en donne un coup sur la joue, l'index levé. Elle secoue la tête comme un jeune chien qui s’ébroue et dans un geste vif parvient à me saisir de nouveau dans sa bouche. Canicule a un regard de victoire, mon gland entre ses dents découvertes dans un sourire carnassier, une main menaçante autour de mes bourses. Je me rends…

Je la soulève, elle vient à califourchon sur moi. Ses hanches s'emboîtent à mon bassin, le cuir de ses bottes grince sur le velours du canapé, son entrejambe est une brûlure rouge sur mon ventre. Je la mordille, elle s’échappe, mon phallus érigé et erratique roule sur l’intérieur de ses cuisses, frappe son ventre, sinue entre ses fesses. Elle rit. Je profite d’un instant de distraction et parviens à m'introduire dans sa fente humide par un coup de reins fourbe. Elle ouvre la bouche, se redresse. Presque sans le vouloir, ses hanches ondulent, c’est le corps primitif qui accueille l’intrusion avec bienveillance. Elle respire plus fort, son souffle bouillonne sur mes épaules.

Je me relève d’un coup. Mon sexe jaillit hors de son ventre, elle bascule en couinant sur le coté du canapé. J'éclate de rire, cette fille est un pitre nymphomane... Pour la première fois aujourd’hui, je la vois complètement offerte. Le noir de ses bottes fait ressortir la blancheur de son sexe épilé... Comment résister ? Je plonge la tête entre ses cuisses, la savoure en larges mouvements de langue de bas en haut de son sexe, effleurant son anus. Elle arque le dos alors que je ceins son bassin de mes deux mains, ses genoux remontent vers le mur derrière elle. J’embrasse délicatement la chair autour de son clitoris, grelot fragile qui tintinabule au bout de ma langue. Elle se cale au fond des coussins, ses mains s’ancrent lentement dans le tissu...

(à suivre)

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