3 - Intronisation

Elle venait d’avoir un petit orgasme poli, les mains bien à plat sur le drap, les reins à peine cambrés, dans un gémissement qui ressemblait à s’y méprendre à un soupir. Je posai mon visage contre l’intérieur de sa cuisse et compris qu’elle préférerait toujours le râpeux de ma joue à la douceur de ma langue... Je me relevai le long du lit, caressai de ma main son visage impassible. Et la jetai sur le sol. Elle valdingua aux pieds du fauteuil crapaud, ses seins et ses fesses admirables défiant la gravité à la manière d’une ellipse poétique. Mon cœur atterrit sur le sol en même temps qu’elle, il se fracassa en mille morceaux. « Là je te retrouve, mon chaton » me dit-elle dans un souffle. Je pris la ceinture de mon pantalon qui se libéra des passants avec un claquement vif. Elle était encore à quatre pattes, je bouclai la ceinture autour de son cou et serrai. Je l’attirai vers moi, plaqua son visage contre mes couilles. « Lèche », lui dis-je. Elle agrippa mes fesses et commença à s’occuper de mes bourses avec application. Autant ma main la serrait rudement, autant ses lèvres étaient délicates et attentives. Je posai mon pied sur l’accoudoir du fauteuil et la fit venir entre mes jambes. Elle commença à me savourer l’anus avec une dévote gourmandise. Je me demandai à quelle source elle avait été abreuvée pour être si experte, si jeune… Elle lâcha une de mes fesses pour se caresser d’une main. Je sentais sa salive couler le long de mes cuisses, la chaleur de son souffle devenu rauque. Je voyais ses longs doigts s’activer dans une fente que j’imaginais maintenant trempée d’autre chose que de ma salive. Je me laissai faire, tout en la maintenant fermement. J’étais passif et dominant à la fois, la posture était intéressante… Au bout de quelque minutes de ce régime, ses doigts s’activaient de plus en plus vite entre ses cuisses, je vis sa croupe se cambrer, je sentis sa langue devenir erratique. Enfin, elle se fit jouir avec force dans un cri étouffé qui me fit vibrer la peau des testicules.