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Mes mots random...
29 avril 2006

2 - Dévotion

Ton tee-shirt est mouillé, maintenant... C'est de ta faute. Tu m'en veux ? Non... Je vais te l’enlever. Lève les bras. Elle a baissé la tête pour que je puisse ôter le tissu lacéré. Et là, comment dire ? Ca tient à tellement peu de choses… quelques grammes de graisses en plus ou en moins, quelques fibres élastiques ici, quelques muscles là… Ca tient à tellement rien. Mais quand le tee-shirt est passé au-dessus de ses épaules, j’ai vu ses seins se relever puis retomber dans un mouvement plus beau que le ressac des vagues sur la plage de Big Sur. Plus beau que l’ondoiement des herbes dans la toundra Mongole. Plus beau que le vent qui arrondit la cime des dunes du Sahara. Les seins d’Audrey, tu vois, étaient la chose la plus merveilleuse qu’il m’avait jamais été donné de voir, et si tu trouves que j'emploie trop de superlatifs je t'emmerde. Leur galbe. Leur poids. La taille de leurs aréoles. La façon dont la lumière tamisée les poudrait de bleu. Les seins d’Audrey, tu sais, auraient pu être au Pavillon de Sèvres, à coté du mètre-étalon. Et tu vas devoir m’interrompre maintenant, car si tu ne m’interromps pas je vais passer le restant de la soirée à te parler des seins d’Audrey et nous ne sommes pas là pour ça, n’est-ce pas. Mais tu sais, je voudrais aussi te parler de sa peau. De son tatouage encre bleu nuit sur peau café noir. De ses épaules. De la cambrure de ses reins. De sa bouche. De ses cuisses. Et puisque tu le veux, je voudrais te parler de la fente entre ses cuisses, ami lecteur. De ce sexe qu’elle venait d’épiler pour moi, si lisse, si doux, si parfumé. Tu te demandes pourquoi j’aime les femmes épilées, et bien ce n’est pas parce que j’ai le désir des petites filles, c’est parce que j’aime les lécher. Parce que j’aime plonger mon nez dans cet océan, ami, et ceux qui n’ont jamais plongé leur tête entre les cuisses d’une femme noire ne peuvent pas comprendre. Le grain de la peau, ami. Du velours, il faut que tu comprennes. Et Audrey, femme magnifique entre les femmes, avait la peau la plus douce de toutes les peaux que j’avais jamais caressées. Tu sais que tu es la plus belle femme du monde, je lui ai demandé ? Je remercie Dieu tous les matins, elle m’a dit.  Ecarte les cuisses, je lui ai dit. Oui, elle m’a dit. Et j’ai plongé, et je me suis perdu, et j’ai oublié, tout oublié. a 

Jusqu’au moment où je me suis rendu compte qu’elle se faisait chier.

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